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VIDÉOTHÉQUE

EN VIE !
01:22:00

EN VIE !

Documentaire réalisé en 2001, et clairement toujours très à propos ! Tout simplement vivants. "Production, consommation, récréation. Nous sommes menacés aujourd'hui par une nouvelle forme de totalitarisme. Il dégrade les hommes sans les tourmenter. Il ne brise pas les volontés mais les amollit. Il ne tyrannise pas mais il gêne, comprime, éteint." Quelques images, speed sur fond de musique techno, suffisent à Manuel Poutte, pour établir le constat d'une époque vide de sens. Pourtant, à l'heure où l'ordre des choses semble si bien installé, où toute opposition semble vaine et toute révolte éteinte, naissent de nouvelles formes de contestation, de nouveaux foyers de résistance. Dans le nord de la France, en Gaume, à Liège, à Bruxelles, le réalisateur nous emmène à la rencontre de quelques-unes de ces forces vives à travers trois expériences. Marie-Luce, le Collectif sans nom, la ferme du Hayon, tous ceux qu'on voit vivre ici et qui témoignent ont réfléchi sur les fondements de leur vie: leur rapport au monde, aux autres, aux valeurs. Tous expérimentent des formes d'engagement radicales. Pour Manuel Poutte, En Vie: "C'est un appel à faire changer les choses par rapport au monde dans lequel je vis, que je trouve insupportable . Soit, je choisis de faire avec, je deviens plus cynique et je tombe dans la tendance générale désabusée dans laquelle on baigne quotidiennement, soit j'espère qu'il y a moyen de transformer cette société." Une leçon du film, c'est que le politique est partout: la consommation de masse, les modes, les loisirs, la manière d'infantiliser les gens, de tout rendre ludique,.... Et l'image participe on ne peut plus à cela. A 99%, elle sert à donner l'impression aux gens qu'il n'ont pas de responsabilités, que la vie est un jeu et que ce qui compte, c'est amasser un maximum de plaisir en un minimum de temps. Or, ce politique omniprésent, il s'agit de le réinvestir et de se le réapproprier. "C'est un peu le point commun de tous ceux que l'on croise dans le film. Ils sont parties du monde et entendent le revendiquer, y tenir leur place. "D'abord, ce sont des gens très différents: de cultures différentes, d'âges différents. Je voulais montrer qu'il n'y avait pas seulement des jeunes avec l'esprit de contestation, mais aussi des plus âgés, avec une certaine sagesse ou une expérience de la vie. Ensuite, ce ne sont pas des personnes qui assument un rôle, des figures emblématiques de la révolution, mais des gens ordinaires dont l'action est un prolongement naturel de leur vie, avec les choix qu'elle présuppose. Ces choix peuvent les emmener très loin, leur font prendre des risques au niveau pénal, de leur reconnaissance sociale, cependant, il n'y a pas de tendance sacrificielle, parce que, derrière, il n'y a pas d'idéologie dogmatique, totalisante. Autre élément intéressant: ces gens sont en recherche. Ils vont prendre ce qui leur semble bon dans les idéologies libératrices et créer quelque chose de neuf. Enfin, ce sont aussi des êtres humains, qui ne laissent pas le grand sérieux du discours politique corseter leur univers. Ils laissent des espaces à la joie, au jeu, à la vie même. Il y a donc aussi l'aspect festif et ludique." (Textes extraits d'interviews sur cinergie.be http://www.cinergie.be/webzine/en_vie_de_manuel_poutte et http://www.cinergie.be/webzine/en_guerre)
La Danse des Esprits
01:12:36

La Danse des Esprits

L'entrecroisement des destins de sept personnes saisies dans leur environnement quotidien. Elles se retrouvent solidaires à attendre un miracle dans une chapelle où le portrait de St Alba est censé irradier une fois par an une lumière bénéfique. La vie d'un curé de grande ville en cette fin de siècle n'est pas de tout repos. Tout comme le commun des mortels, le curé n'arrête pas de courir. Il est épuisé de tant de visites et de réunions, de rencontres éclairs avec les gens. Même sa messe, il la célèbre en courant. Il culpabilise de ne plus avoir le temps de répondre aux inquiétudes de ses paroissiens, il est lui-même désemparé. Le seul endroit où il arrive à se retrouver, à recouvrer sa foi est cette petite chapelle dédiée à Saint Alba, perdue dans les montagnes, près du village où il a été curé auparavant. C'est là que, une fois l'an, pendant quelques secondes, un miracle se produit. Chaque année, le 13 décembre, le curé part là-bas, vivre ce moment de béatitude, illuminé par la lumière éblouissante que reflète le triptyque de Saint Alba. Avec lui, se retrouvent des gens de la ville qu'il a réunis dans son havre de paix. Il est le lien entre une entraîneuse qui se déteste et hait ce qu'elle fait mais qui est si heureuse de porter en elle une "marmaille qui lui a poussé dans le ventre" en qui elle met tout son espoir de rédemption, un jeune footballeur, surnommé "le buteur", ne sachant plus marquer un but, des vieillards pensionnaires d'un asile, un jeune homme condamné par la maladie. Tous ont rencontré dans leur désespoir le curé qui les a convaincus de le suivre dans sa chapelle. Mais face à ces gens de la ville qui ont besoin d'un élément surnaturel, un miracle, pour croire et reprendre goût à la vie, Donissan, l'adjoint du curé, a une attitude très critique. Prix du Meilleur film sur la Spiritualité, Festival de Bologne Festival de Manheim Festival de Götebero Festival de Figuéra da foz Festival de Alexandries Festival de Bruxelles Festival de Gand
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